Avant propos :
Cet article a été publié le 14 août 2021 sur le groupe de discussion Facebook "Déconstruire et réparer", sur Twitter (X) et sur mon ancien blog, à la suite d'un murmure devenu trompettes et tambours le temps d'une fièvre mondiale : nous sommes en guerre.
Attaque virale inconnue ! Masque à gaz, couvre-feu, cyber-repliement et pass sanitaire à jour obligatoires, pour reprendre le cours de vos indispensables habitudes... Peur sur la ville et les vilains.
005 down - 006 corrupt - 007 lost... Check to the Queen.
Les vaccins ARN les mieux conçus (les plus fiables et les moins "polluants" pour le corps), malgré leur incertaine innocuité, semblent être la solution la plus raisonnable pour reprendre le cours de nos vies consuméristes ; en gardant la tête haute malgré l’hypocrisie qui la ronge. Nous vacciner chimiquement contre notre propre connerie, c’est tout un poème contemporain. Un énième principe de précaution, une solution précipitée, pour estomper les symptômes d’un mal qui n’en finit plus de se diluer…
Dès la naissance nous sommes inscrits au marathon des nations, que nous courrons enchaînés les uns aux autres, en quête de la toute puissance et des remèdes qu’elle nécessite lorsqu’elle blesse; sous la pression de la compétition économique, sous l'oppression d'une promesse matérielle à crédit... Cette fuite en avant vainement réglementée s'accompagne du choix de l'arme de destruction massive, dissuasive disait-on, une arme qui fait insulte à la dialectique et donc à la nature de la rose qui fait l'objet du conflit. Une insulte à l'art de la guerre, une arme absurde qui rend leur franchise à celles qui rapprochaient l'orgueil au plus près de celui qui paraît son ennemi.
Ils sont nombreux les nouveaux masques de la guerre, l’esthétisant jusqu'à la rendre banale (à travers les jeux vidéo par exemple). Pourtant dans la tête, dans le cœur et dans la chair, dans l'état, dans la rue et aux frontières, l'horreur est toujours fidèle à elle-même et l'art du conflit demeure abonné au rayon boucherie. De nouveaux masques, de nouvelles grimaces projetées que l’Homme oppose à son alter-ego, à l’éternel et à la mort elle-même.
Lorsqu’un E. Macron prononce"nous sommes en guerre" dans un contexte épidémiologique, tout le monde se marre ! Un point pour le président, qui n’attendait pas que la foule comprenne la subtilité de la dérobade. Et l’énigme qui l’accompagne, à laquelle il n’apporte lui-même aucune réponse. La stratégie de guerre est toujours le sale boulot qui découle d'une mauvaise prospective de la part des belligérants. Elle relève de l'action, qu'elle commande sur le terrain du jeu d'échecs, qui porte bien son nom. Tout comme la philosophie et la rhétorique, la prospective et la stratégie s'unissent pour le meilleur et pour le pire.
Notons que ce vaccin représente le dernier effort de TITAN en date, consenti par les acteurs du progrès pour résoudre un problème dont la complexité dépend de leurs propres expériences. Que ce virus soit le fruit de nos efforts consuméristes (mauvaises techniques agroalimentaires motivées par la culture de masse) ou de notre complexe du mal imaginaire (spéculé) et du remède approprié (empirisme, manipulation expérimentale de la matière et des esprits), le fait est qu’il représente une réponse de la logique, une réponse de la nature, au domaine de la lutte auquel nous avons collectivement, mutuellement, souscrit. Nous sommes véritablement en guerre, contre nous-mêmes.
Cela vous étonne ?
Que penser du pass sanitaire ? Quel peut être l'éventail des conséquences d'un tel marquage dans la bétaillère du XXI ème siècle ? Autre registre : qu’est-ce qu’une escalade vaccinale ? Ironisons et amusons-nous avec les mots : Ne doit-on pas s’inquiéter du retour insidieux de la crise des abattoirs et du marquage de la bête ? Disons de l'Homme bête, fratricide, prospère, invasif, réduit à un objet numérisé disposant d'une "grande marque" qui le protège. Un état, une communauté, un stéréotype, une profession, un T-shirt Boss, des pompes Nike, un outil Bosch, le tout accessible sur un smartphone, dans un monde gouverné par l'image. L’IA et ses yeux ne prennent-ils pas trop d’importance ? Et l’espionnage pour tous, c’est vraiment fun ? Quel différence y a-t-il entre une femme adultère espionnée par son époux et un agent des services de renseignement qui prend le risque de se faire piéger via son portable privé ? Le jeu du traqueur et du traqué et plus encore son extension, celui du roi, de l’espion et des voleurs, sont un des plus grands moteurs du progrès consumériste, quelles peuvent être les conséquences de la vulgarisation des méthodes et des outils d’un tel jeu ?
Bref, lorsque le président dit "nous sommes en guerre", il n’est ni plus ni moins l’équivalent d’un autre qui prononce "nul ne peut échapper au Nouvel Ordre mondial" (N. Sarkozy). Reste à savoir à quel genre d'état les nations céderont leur pouvoir.
En période de crise majeure ou de catastrophe, la démocratie protège les faibles et leur puissance : le nombre. Voilà qui ne plait guère aux minorités de forts qui profitent de la décadence manifeste pour affirmer leurs positions. Dans la grande confusion, nihilistes, totalitaristes ou amateurs de "sang noble/race supérieure" se voient distribuer quelques prophétiques atouts.
Observons par le prisme des prospectivistes maîtrisant l'outil philologique :
Citons d'abord l'antique et ambiguë proposition "A la fin des temps, les premiers seront les derniers et vice versa." Citons le cauchemar républicain du philosophe roi, dont les élèves en business s'affairent à détruire l'école qui les a formés. Citons "l’aveuglement des Jedis" et "le retour de Voldemort", plus que jamais possédé par "le néantissime Morgoth…", pour mélanger les styles.
Ce virus n’est qu’un horcruxe de plus ! Nos horcruxes nous les fabriquons au fur et à mesure que nous les détruisons.
Remarque :
Nos noms, nous en avons déjà oublié le sens et les racines, au fur et à mesure que nous en donnions un à l’innommable entité collective à laquelle nous sommes soumis corps et âmes. Il serait temps d’apprendre à mourir un peu… Du moins avant de ne plus savoir aimer.
Synthèse en quelques questions et propositions :
Apocalypse/révélation, Hermes-time/hermétisme (anagrammes)... y-a-t-il encore un espion ou un chevalier pour faire le lien et sauver la reine ? Pourquoi tant de conflits, d'affinités inavouées et de désastreux mariages de raison entre les langages prophétiques (religieux), alchimiques et réductionnistes ? Que sont les sorciers, les mages, les alchimistes et les moldus dans le monde réel ? Pourrait-on mettre ces quest/ions en solu/tion en déverrouillant les serrures de l'Hermétisme ? Déverrouiller l'hermétisme peut se traduire de différentes façons en termes de concept et de conséquences :
Réduire le gap intellectuel entre les sachants et les mains bonnes à tout,
Briser la servitude réciproque de l'influenceur et de l'influencé,
Démystifier la sorcellerie qui engendre un système d'exploitation fondé sur l'instrumentalisation abusive des corps et des esprits...
Un Graal plus écologique et rationnel qu'ésotérique n'est-il pas ?
Pour cela, Il est grand TEMPS pour les moldus d’apprendre à déchiffrer le langage des initiés, grand temps pour nous tous, dominés et dominants, de réaliser à quel point nous sommes tous des cancres ( anagramme de cancers) dont l’orgueil dénie le mal qui le ronge.
CAB
Ci-joint un lien vers une vidéo signée Arte. Moins détaillée que certains de leurs reportages rapidement privatisés (dont les liens que je proposais ne sont plus actifs), je la conserve ici pour sa valeur d'archive et sa courte durée. Et surtout parce que sans le prononcer, elle montre bien l'agitation d'une fourmilière qui emploie tout son pouvoir, sa force ouvrière et ses moyens de contrôle sur la nature, pour contrer un effet dont la cause relève précisément de nos abus de pouvoir, de nos complexes de servitude réciproque (sociale) et de notre persistance à téter le sein de la croissance exponentielle des moyens de toutes sortes. Au détriment des besoins principaux et d'un épanouissement durable cela va sans dire. Une cause naturelle qui ne vient donc pas de la nature elle-même, de la logique donc, mais bien au contraire d'un comportement irrationnel dont la causalité nous fera payer le prix. Je pense en premier lieu à notre persévérance maladive, religieusement contagieuse, à nous imaginer au centre de l'univers, supérieurs aux autres espèces vivantes, inventeurs et maîtres du langage, libres de nos choix et protégés par l'entité sociale.
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