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L'offre et la demande - La bête humaine et son image artificielle - Partie 4

  • christophealexisbi
  • 15 juil.
  • 3 min de lecture
Coluche - Misère - L'offre et la demande

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent d’acheter pour que ça se vende plus » disait Coluche en vulgarisant ce tabou qu’est la servitude volontaire… N’en déplaise à la théorie du complot, n’en déplaise à la colère du nombre envers les minorités qui les dirigent.


Il ne faut pas tenter le diable dit-on, en faisant allusion au patron des tentateurs, lui-même sujet à la tentation. « Pour les gens, la masse, le nombre, toute illusion vaut mieux que la vérité lorsqu’il s’agit de compenser le poids de la condition humaine. » « Donnez-leur du pain, des jeux et du spectacle et ils vous aimeront pour cela ! » A l’inverse, rappelez-leur qu’ils ont souscrit, consenti, et ils vous détesteront… « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. »  Voilà qui est très tentateur pour des Hommes de pouvoir et des partis politiques dont la foule attend des résultats ! Alors on succombe, on tente et la foule  succombe à la tentation… Un cercle vicieux qui attendait la société de consommation pour que l’offre fasse la demande qui fait l’offre qui fait la demande qui fait l’offre…


Fuyons la cuisine du diable et sortons du cercle pour mieux l’observer :

Un cercle vicieux serait-il la représentation géométrique et sémantique d'un conflit perpétué entre deux "positions" diamétralement opposées jouissant d'une servitude réciproque illusoirement profitable ?

Dualisme et dualité, à première vue, c'est la même chose, mais ce n'est pas la même chose...

L'offre et la demande constituent un couple comme les autres, il en va de même pour l’influenceur et l’influencé, le dominant et le dominé, le maître et l’esclave (…), mais aussi pour le plus et le moins, le haut et le bas, l’attraction et la répulsion ou le yin et le yang… Sans la moindre intention, les nombres, les formes, les sons et les particules, que nous identifions désormais, respectent un langage cohérent et des interactions auxquelles nous devons la vie, vie que l’orgueil humain s’affaire à exploiter, à détruire et à enlaidir en la fardant de toutes ces décorations somptueuses à l’image de sa « grandeur ».  


Tous les opposés ou inverses peuvent s’accorder au bénéfice de l’unité et de l’intérêt commun, ou entretenir une servitude réciproque au service des intérêts particuliers.


A nous de réapprendre à observer la nature, à nous de déconstruire nos propres langages pour en dissoudre le pouvoir fascisant !


Les mariages et divorces de raison signés par la religion, la science, la politique et les arts, démontrent l’état de crise adolescente d’une humanité qui n’a pas encore intégré cette loi fondamentale que nous indique pourtant les nombres et plus particulièrement les chiffres : pairs, impairs, premiers, impairs non premiers, pour ne citer que leurs premiers attributs arithmétiques. Les chiffres ont aussi des propriétés géométriques, mais intéressons-nous à leur valeur sémantique : Prenons 1, 2 et 3 : unité représentative, dualité et relativité (des opposés et du milieu par exemple)… Appliquons cela à la nature, aux caractères et aux interactions entre éléments ou ensembles perceptibles, sensibles et intelligibles : unité, dualité et relativité des natures, des positions (dans les deux sens du terme) et des vitesses propres à la séparation et à la différence. En outre, la valeur sémantique des nombres peut nous apprendre beaucoup sur nos origines : distinction du tout et du rien, cohabitation de l’état du vide et de la matière, manifestation de ce qui peut se soustraire, s’additionner, se diviser ou se multiplier à partir de ce tout et rien inatteignable qu’est l’élément zéro.


Le langage est révélateur, les chiffres, les signes, les symboles et les lettres ne mentent pas, mais nous pouvons les faire mentir. C’est ici que l’on peut cultiver le pouvoir des fruits du savoir, pour le meilleur ou pour le pire. Ni la religion, ni la science n’ont échappé à cette relative liberté dont notre orgueil s’est servi à mauvais escient en cultivant une vaine relation de maître à esclave.

Tant que l’homme s’imaginera l’inventeur du langage et le maître des nombres, il en demeurera l’esclave. Ainsi fonctionne l’ironie du pouvoir du pris (possédé) qui croyait prendre (posséder).


"Elle (la seconde image de la bête) amena tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe..." "Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom ..." Jean de Patmos - L'apocalypse - allusion à la bêtise humaine et à son intelligence artificielle (?)

Déconstruire et réparer

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