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Le complexe de la simplicité dans l’expérience de la sophistication

  • christophealexisbi
  • 7 avr.
  • 3 min de lecture

Caricature de l'évolution arbitraire - Le complexe de la simplicité
Paradoxe de l'évolution arbitraire

En désirant se simplifier la vie, Homo sapiens a engendré un des systèmes d’exploitation parmi les plus complexes jamais créé par la « nature ». Le citoyen commun n’a plus l’envie ni le temps de se concentrer sur les choses complexes alors que son mode de vie l’éloigne vertigineusement de la simplicité des bonheurs et des besoins communs les plus essentiels. L’Homme se disant « positivement civilisé » bouleverse dangereusement tout équilibre écologique et persiste à considérer comme rétrogrades ou primitifs tous les peuples dorénavant dénaturées par ses « soins », qui respectaient cet équilibre. Nos sciences modernes nous permettent de simplifier toute écriture, non pour révéler la substance et la nature du langage, mais pour en faire un objet « unique » de pouvoir se nourrissant du conflit et nous poussant inexorablement à développer des systèmes si complexes que leur contrôle nous échappe…

Le complexe de la simplicité… Vous avez dit PARA DOXA ?  

Bien que ce texte puisse se lire indépendamment, je ne peux que vous inviter à prendre connaissance du précédent auquel  il fait suite.


 Le complexe de dualité relative du corps simplet divisé, multiplié dans l’expérience de la  sophistication – Epilogue


Pourrions-nous enfin comprendre que sapiens est à la fois l’Homme et la bête ? Une bête dont l’état sauvage et l’état civilisé se dévorent encore l’un l’autre, entre mariages de raison et divorces d’intérêt. Une BÊTE UNIQUE en son genre, que le pouvoir d’adaptation et la spécificité cérébrale confrontent aux complexes posés par l’unité, la dualité, la relativité et les champs quantiques - par le carré et le cube du couple - par la quintessence et l’apparence - par l’érotique complémentarité du décimal (base 9) et du sexagésimal (base 6) dont nous perdons la grâce, tous obsédés par le pouvoir que procure la mesure du temps et des espaces  (…) En d’autres termes, pour ne pas tourner plus longtemps autour du point zéro, par la nature multiple des chiffres et la PUISSANCE DU NOMBRE. Un animal savant obsédé par la volonté de contrôle de ces ensembles de chiffres et de particules abstraites, vivantes ou inertes, dont la double nature « finie et infinie » ne lui  appartient pas.


« Tout bien mal acquis ne profite jamais » dit le dicton, à juste titre ! Cela vaut pour le pouvoir absolu que l’orgueil compte avoir sur ses semblables, pour une démocratie acquise par le glaive ou par la ruse, pour le confort d’une lumière acquise par le viol de la particule, et globalement pour tout système d’exploitation arbitraire tirant parti de la financiarisation du conflit pour dissimuler la honteuse violence résultant de l’échec dialectique. Un problème on ne peut plus actuel qu’une situation de paroxysme mondial nous impose de résoudre enfin pour sauver ce qui  peut l’être des bientôt 9 milliards d’Adam, d’Eve, d’Abel et de Caïn qui s’arrachent mutuellement le but de leurs existences respectives et se divisent autour de leur avoir, de leur vouloir, de leur pouvoir, de leur devoir ou de leur savoir, alors qu’ils ne sont pas encore devenus ce qu’ils sont.


9 milliards de sapiens sociopathes socialisés, 9 milliards de sauvages domestiqués, 9 milliards de barbares pacifiés, par une expérience arbitraire qui lui nous a réclamé tant d’investissement, de souffrance, de sacrifices et de déchirements entre l’assurance et la honte, que nous croyons devoir la mener à son terme alors qu’elle n’est que  le fruit de notre inexpérience. L’adolescent découvre peu à peu le monde, l’autre, les autres et lui-même, au fur et à mesure qu’il use et abuse des pouvoirs dont l’innocence le protégeait. D’un côté la maitrise du langage et le pouvoir qu’elle procure nous ont aveuglés et embarqués dans une croisière folle sur un navire titanesque que rien ne semble pouvoir arrêter… De l’autre notre progrès et la déconstruction épistémologique de cette expérience nous apportent dorénavant les éléments qui nous manquaient pour reprendre le contrôle de l’entreprise. Ce qui pourrait nous éviter de pousser aveuglément l’accélération de notre « bateau-monde en marche », vers une issue déterminée : le sacrifice du plus grand nombre après naufrage du vieux navire, pour en bâtir un neuf sur les bases d’une simplification mal acquise d’un complexe toujours irrésolu. 

 

CAB


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