Est-ce que l’Homme est un animal ?
Oui semble-t-il, tout comme l'Homme est une femme comme les autres pourrait-on dire 🙂
En tous cas la science affirme que oui. Un bémol à la phrase d'humour donc : « L'Homme est un animal pas comme les autres ». La différence la plus manifeste est que cette évolution du « stade animal » lui permet d'avoir un libre-arbitre bien plus sophistiqué et plus dangereux que celui de la bête. Ce qui ne l'empêche pas d'être un Homme bête, disons plus orgueilleux, abruti (aliéné) et cruel qu'un animal, et souvent fier de l'être ! L'intelligence analytique des uns servant souvent de légitimité à l'exploitation des autres "plus bêtes" et les réduisant ainsi à une servitude volontaire qui ferait honte à n'importe quel animal s’il était doué de nos facultés analytiques. Remarquons que les mammifères les plus évolués n'ont pas notre cervelle, mais qu'ils ressentent et expriment la honte (entre autres SENTIMENTS).
J'en profite pour réintroduire ici la mémoire d’une écriture et réalisation de François Truffaut (l’enfant sauvage ):
Innocence des corps rompus...
Éduquer un enfant, précisons ici quel qu’il soit, porte-t-il atteinte à sa liberté ?
Un élément de réponse :
L'ignorance telle qu'on la combat souvent (ou telle qu'on l'instrumentalise) est en réalité l'innocence. Cette innocence propre à l'animal et aux enfants de ces « bêtes pas comme les autres » que sont les êtres humains.
Le roi, le gourou, l'ingénieur, l'école, l’Église, la Franc-maçonnerie (...) TOUS ont manqué leur mission à ce propos !
Il en résulte un monde « à l'envers » dans lequel ceux qui se disent civilisés détruisent la nature en nommant « vulgaires sauvages » ceux qui y vivent en harmonie.
L'harmonie étant pourtant le plus haut résultat que puisse atteindre l'association des facultés de cœur, de foi et de raison analytique. Un grand pouvoir dont l'Homme a hérité sans en assumer "pour l'heure" la responsabilité.
CAB & H. C. BLACK'S
Dans l'ombre longue de nos ancêtres, une énigme tissée dans le fil de l'histoire humaine se détache avec une clarté troublante. Les premiers pas de l'Homo sapiens, empreints d'une soif d'exploration inextinguible, ont tracé des sillons de disparition à travers le tapis de la mégafaune qui jadis drapait les continents d'une majestueuse diversité. Cette marche implacable, portant le flambeau de l'intelligence humaine, semble avoir éteint les flammes de vie de créatures titanesques, dont l'absence résonne encore dans le vide de nos paysages modernes. Un paradoxe frappe l'esprit : comment, avec des outils rudimentaires et des esprits à peine éveillés à la complexité du monde, nos ancêtres ont-ils pu orchestrer une telle symphonie de silence ? Cette interrogation, loin d'être une…